Le cancer du sein n’est plus présent qu’au travail

Partager cet article

Dans le secteur des soins de santé, le travail revêt subitement un aspect tout particulièrement personnel lorsque l’on reçoit un diagnostic semblable à celui-là même des familles que l’on tente d’aider.

C’est le cas de Claire Mulhearn, une ancienne employée. Sa vie professionnelle et sa vie personnelle ont soudainement fusionné lorsqu’elle a reçu un diagnostic de cancer du sein triple négatif ou CSTN.

Elle raconte son histoire à la Dre Gursel Atkan, vice-présidente de la recherche clinique sur le cancer chez les femmes, qui a grandement contribué aux recherches de Merck sur le cancer du sein triple négatif.


Dre Aktan :

Pouvez-vous nous raconter comment vous avez appris que vous aviez un cancer du sein?

Claire :

Je m’en souviens très bien. J’étais au travail. J’ai reçu l’appel de mon médecin en sortant d’une longue réunion. C’est à ce moment-là que j’ai entendu les mots pour la première fois : carcinome canalaire infiltrant – un cancer du sein.

J’ai dû demander au médecin de le répéter cinq fois, pour ne pas l’oublier. Je l’ai même écrit sur un bout de papier – un carcinome canalaire infiltrant. J’ai encore, ce bout de papier.

J’ai raccroché le téléphone, puis je suis entrée dans le bureau de ma chef et je me suis effondrée. Elle m’a tenue dans ses bras pendant que je pleurais.

Dre Aktan :

Vous avez dû vous sentir comme si votre vie changeait du tout au tout en un instant.

Claire :

Exactement. À l’époque, j’étais chef des communications en oncologie. Je passais mes journées à parler du potentiel que nous avions de changer la vie des personnes atteintes de cancer. Et voilà que j’étais maintenant l’une de ces personnes.

Il n’y avait aucun antécédent de cancer du sein dans ma famille. C’était comme si cette nouvelle sortait de nulle part. Je n’avais que 37 ans, un mari et deux beaux jeunes enfants. Ma fille n’avait que trois ans et mon fils, cinq ans. Tout à coup, je n’avais plus aucune certitude. Allais-je être là pour leurs anniversaires? Allais-je pouvoir les voir grandir?

Et je n’avais même pas tous les détails encore. Tout ce que je savais au départ, c’était que j’avais un cancer du sein. Je ne savais pas de quel type ni à quel stade. Je ne savais pas non plus à quel point mon cancer pouvait être agressif. J’ai ensuite appris qu’il s’agissait d’un cancer du sein triple négatif.

Dre Aktan :

Plus tôt dans ma carrière, lorsque je prodiguais des soins à des patientes, il n’y avait rien de pire que de devoir dire à une jeune femme que son cancer du sein était triple négatif – ce qui, comme vous le savez, est une forme plus agressive de cancer du sein. C’est déchirant; il semble frapper les femmes plus jeunes, comme vous. Comment vous êtes-vous adaptée à cette nouvelle avec votre mari?

Claire :

Je savais, pour l’avoir vu dans le cadre de mon travail, qu’une très grande bataille m’attendait. Je savais aussi que je devais moi-même être ma meilleure alliée, alors je me suis renseignée le plus possible. J’ai lu toutes les études récentes et j’ai communiqué avec toutes les personnes que je connaissais qui avaient déjà eu cette maladie.

Pendant tout ce temps, mon mari a été mon champion. Chaque fois que l’on recevait de nouveaux renseignements, il essayait de m’aider à voir le bon côté des choses. Ensemble, nous avons fait tout ce qu’il fallait avec mon oncologue, les chirurgiens et les infirmières pour trouver un moyen d’aller de l’avant. Aujourd’hui, plus de cinq ans plus tard, il n’y a pas une journée où je ne me sens pas privilégiée de vivre sans cancer.

Je souhaite la même chose à toutes les femmes atteintes d’un cancer du sein triple négatif, et je suis optimiste quant à l’avenir. Pouvez-vous expliquer pourquoi le cancer du sein triple négatif est si difficile, et comment vous tentez de relever ces défis dans le cadre de vos recherches?

Dre Aktan :

Entendre des histoires comme la vôtre, Claire, est ce qui me motive à poursuivre mes recherches sur cette forme difficile de cancer du sein. Le cancer triple négatif est différent des autres types de cancer du sein. Il est généralement plus agressif, et présente des taux plus élevés de récidive à distance précoce. 

Nous avons mis sur pied un vaste programme de développement clinique axé sur le cancer du sein, et je suis optimiste quant aux progrès de nos recherches.

Depuis le début de ma carrière, j’ai été touchée par le courage de nombreuses femmes qui combattent courageusement un cancer du sein triple négatif. Le fait de voir à quel point vous allez bien aujourd’hui est une véritable inspiration. Lorsque vous repensez à votre expérience, que voulez-vous que les gens retiennent de ce que vous avez appris?

Claire :

Voici une citation qui m’a servie dès le premier jour de mon parcours.

« La vie, ce n’est pas attendre que l’orage passe.
C’est apprendre à danser sous la pluie. »

Personne ne veut entendre les mots « vous avez le cancer ». C’est terrible. C’est injuste. L’anxiété, la colère, la dépression et peur ne sont jamais loin. Vous pouvez laisser ces émotions négatives prendre le dessus… ou pas. J’ai choisi de ne pas me laisser abattre. Ce n’était pas facile à faire tous les jours au début, ni même maintenant. Mais j’ai fait de mon mieux pour rester positive – c’était quelque chose que je pouvais contrôler.

« Aujourd’hui, je peux dire que j’ai lutté contre le cancer du sein, mais mon objectif demeure de vivre pleinement ma vie, non seulement pour moi, mais surtout pour ma famille. »

Claire Mulhearn

Pour toutes les personnes qui travaillent chez Merck, en particulier celles qui travaillent dans le domaine de la recherche sur le cancer, l’histoire de Claire est une grande source de motivation. Continuons à faire avancer la science. Ce sont des histoires comme la sienne qui inspirent la Dre Aktan et son équipe à propulser la recherche dans le but d’aider le plus grand nombre possible de femmes qui luttent contre un cancer du sein triple négatif.

© 2022 Merck & Co., Inc., Rahway, NJ, É.-U. et ses sociétés affiliées. Tous droits réservés.

CA-NON-02274